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"C'est une décision qui reste à prendre", a indiqué Niclas Ericson, directeur de la division TV, lors d'une présentation des défis logistiques qui attendent la Fifa et sa partenaire HBS dans la production des images d'un Mondial disputé dans 12 villes (contre 10 en 2010) d'un pays étendu comme un continent.
"En Afrique du Sud, on avait deux cars qui sillonnaient le pays pour retransmettre un match par jour en 3D. Le Brésil, cela n'est pas pareil en terme de taille, il faudrait tout mettre tous les jours dans un avion", a repris Francis Tellier, directeur d'HBS, la société qui produit les images des Coupes du monde depuis 1998, lors de cette conférence qui avait lieu à Monaco dans le cadre du Sportel.
Selon lui, les coûts de production de la Coupe du monde brésilienne seront de 40% supérieurs aux 100 millions d'euros dépensés lors du Mondial-2010.
Sony, l'un des partenaires de la Fifa qui prévoit la commercialisation prochaine de téléviseurs 3D, insiste pour sa part pour qu'une rencontre par jour soit produite en 3D.
"En 1990, on avait produit la Coupe du monde italienne en HD, et la HD a ensuite mis 20 ans à arriver dans les foyers", a rappelé M. Tellier, évoquant également l'exemple de Londres et des Jeux en ultra-HD. "Une technologie qui ne sera pas chez nous avant 15 ans", croit-il.
Par ailleurs, le président de la Fifa, Sepp Blatter, a dit lundi préférer que la lutte contre les matches arrangés soit assurée par la grande famille du football avec l'aide d'Interpol plutôt que confiée à une éventuelle agence mondiale indépendante dont l'idée a été évoquée.
La question des matches truqués sera à nouveau au programme du comité exécutif de décembre de la Fédération internationale de football, qui attend un rapport spécial de l'organisation policière internationale sur la question.
"Nous avons la police, c'est bien, nous avons les autorités judiciaires c'est bien aussi mais ce n'est pas suffisant", a déclaré Sepp Blatter lors d'une conférence au club de la presse suisse.
"Il faudrait avoir la solidarité totale et complète de la grande famille du football. Avec cela, on pourrait déclencher une offensive. Mais pour cela il faut dénoncer, or personne n'aime dénoncer", a souligné le patron de la Fifa.
La Fifa a déjà mis en place un système d'alerte précoce qui permet, en lien avec les sociétés de paris sportifs, de surveiller et détecter les risques de matches arrangés, et a déployé "un bureau spécial à Singapour, avec Interpol, parce que c'est dans cette région où les paris se font, surtout sur des matches qui se jouent en Europe", selon Sepp Blatter.
"Maintenant, créer encore une superstructure... Moi, je pense que cette structure existe, c'est la Fifa avec toutes ses composantes. C'est la solidarité dans ses composantes qui devrait jouer, et là alors on aurait la superstructure sans avoir un comité spécial", a estimé le dirigeant suisse.